Qu’elle a fière allure, notre mamm, en coiffe du Trégor !
Mamm ne sort jamais “en cheveux” !
Chaque matin, munie d’un peigne et d’épingles à cheveux, elle modèle sa chevelure et se pare de sa coiffe. Celle “de tous les jours” n’est pas celle “du dimanche” ou “des grands jours“ ! Pour aller à la grève ou au champ, elle en porte une autre bien particulière …
Mais rien ni personne ne l’empêchera de porter la coiffe du Trégor.
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Mais dans les grandes occasions
noces, enterrements, voyages ou jours de pardon,
mamm ajuste avec soin sa coiffe des grands jours (la cornette).
Adèle Garel (surnommée “vir bihan”), élégante île-grandaise en visite au Havre.
Elle porte, pour l’occasion, sa belle coiffe d’apparat : la cornette.
(Elle était mariée à Arsène Graviou et habitait derrière les “Triagoz” près de chez Juliette).
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Au lavoir, sur la grève (à la pêche ou pour ramasser du goémon), la kalaboussen la protège du soleil, du vent et des embruns. (A l’île-Grande, on disait “Kalipoussenn’) !
Ci-contre, une île-grandaise à Toul Gwenn dans les années 50.
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Carte postale ancienne bien connue des île-grandais : Monen, Lolez et Katoïg, toutes trois coiffées de la kalaboussen sorte de charlotte en cotonnade légère. Lolez porte un panier de crabes et de moules
Mamm possède plusieurs toukenn et une cornette.
Elle préfère s’adresser à la repasseuse de coiffe qui les lave et les amidonne avant de procéder au minutieux travail de repassage.
Avant que le métier de “repasseuse de coiffes” ne disparaisse, l’INA a su l’immortaliser en filmant, en 1970, Madame Le Louet de Squiffiec.
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