Elle apparaît, superbe, dès l’entrée du champ.
Pour ne pas la confondre avec un dolmen, deux principaux indices sont à repérer.
Deux belles tables de couverture reposent sur des pierres droites (orthostates).
Cette première constatation permet d’affirmer qu’il s’agit d’une allée couverte « courte » (par opposition à l’allée couverte « arc-boutée »)
C’est l’emplacement de son entrée qui permet au visiteur de vérifier si elle mérite bien le nom d’allée couverte !
Un rapide tour d’inspection permet de constater qu’il est impossible d’y pénétrer latéralement.
Description d’une allée couverte, donnée par J. L’helgouach
“l’allée couverte est généralement divisée en deux parties d’inégale longueur par une dalle transversale séparant la chambre (cella) de l’anti-chambre (antecella).
L’antichambre ne peut être plus haute que la chambre.
L’entrée est toujours située dans l’axe du monument.
Comme tout dolmen, les parois latérales sont délimitées par des orthostates.
Selon la longueur totale de l’édifice, l’allée est recouverte de une à plusieurs tables horizontales (tables de couverture).”
Les allées couvertes apparaissent comme une évolution des dolmens : elles sont en général plus récentes et appartiennent au Néolithique final (fin de l’âge de la pierre polie).
En 1880, Gaston de la Chénelière dénombre, dans la commune de Trébeurden «trois dolmens » dont deux sont en fait des allées couvertes.