Les pierres, l’autel, les statues, les dalles funéraires, les croix…
Les pierres
Elles ont principalement servi à la construction du mur du cimetière.
Certaines d’entre elles, et pas des moindres, ornent « Run Rouz », la maison de Charles LE GOFFIC
« Point de perron ni de tourelle Comme les manoirs en ont tous ;
C’est d’un vieux porche de Chapelle Qu’on fit les lèvres de Run Rouz
Sur elles chaque jour projette Ombre grise ou rayon doré
Et dans sa lande violette Puisqu’on entre chez le Poète,
Le seuil est doublement sacré » Marie-Paule Salomon
Cette carte postale de Charles Le Goffic devant « Run Rouz » en Trégastel fait apparaître les éléments empruntés à la Chapelle.
Le balcon
Ses balustres
La petite croix
La façade actuelle, la porte d’entrée de Run Rouz (Charles Le Goffic pose devant) et la porte de la Chapelle
L’autel
L’ancien autel (en granit rose de La Clarté) se trouve aujourd’hui à la Chapelle Sainte-Anne de Trégastel.
Il s’agit de l’autel qui a été découvert lors des travaux de 1858 après que le bois qui le recouvrait ait été enlevé.
L’écusson qui y était encastré a disparu.
Les statues
« … de curieuses statues et un Christ en bois, naïvement sculptés et bariolés » : celle de Saint-Marc, saint patron de l’île-Grande proviendrait de l’île d’Aval ; celle de Saint Sauveur, patron de la Chapelle et la Pieta sont désormais dans l’église Saint-Marc au bourg de l’île-Grande.
Les dalles funéraires
« Le sol est recouvert de grandes dalles funéraires ».
Une dalle funéraire est une plaque de pierre posée au-dessus d’une sépulture (dans le dallage d’un édifice religieux ou sur un mur), et portant en général un blason, une épitaphe ou une effigie gravée.
Les dalles funéraires pavaient le sol des églises et chapelles.
Deux éléments gravés sur le granit sont insérés dans le mur du cimetière. S’agit-il de dalles funéraires portant blason ?
Les croix du cimetière
Une croix du XVIIe, en granit, est dans une propriété privée de la rue de Rulosquet. article salle virtuelle des Côtes d’Armor
Un calvaire, en granit, se trouve dans le cimetière de Saint-Sauveur. Il se compose d’un socle cubique (avec chanfrein) posé sur une marche. L’année 1598 est gravée à l’arrière du socle.
La croix monolithe (croix faite d’un seul bloc de pierre) est ornée d’un christ en croix sur une face et à son opposé, d’une vierge en prière. Voir “inventaire du patrimoine culturel en Bretagne”